Localisation
En effet, ce territoire ne présente aucune sensibilité rédhibitoire au développement de projet d’énergies renouvelables.
Plan d'ensemble
Le projet est constitué de 8 éoliennes dans la zone présentée sur la carte suivante :
Plan d’ensemble du projet avec l’implantation du parc du Champ du Loup
Le vent
Pour estimer la production d’électricité d’un futur parc éolien, il est nécessaire de recueillir des données météorologiques comme la vitesse et la direction de propagation du vent. L’acquisition de ces données est réalisée par un mât de mesure de vent. Placé au plus près de la zone d’implantation, un mât de 100 m de hauteur permet d’obtenir des valeurs précises pour vérifier la viabilité du projet.
Exemple de mât de mesure
Les sensibilités à prendre en compte
- Distance aux habitations
- Enjeux écologiques
- Enjeux paysagers et patrimoniaux
- Contraintes techniques et servitudes
L’une des premières sensibilités à prendre en compte pour délimiter la zone du projet est la distance des éoliennes aux habitations. La législation en vigueur indique qu’aucune éolienne ne peut être implantée à moins de 500 mètres d’une habitation. VDN s’engage donc à respecter cette distance de 500m et ce facteur sera au centre de la réfexion lors du choix de l’implantion des éoliennes, afin de réduire au maximum les nuisances occasionnées.
La zone retenue est appelée ZIP – Zone d’Implantation Potentielle (en bleu sur la carte ci-contre). Les études écologiques, paysagères et acoustiques portent essentiellement sur cette zone.
L’objectif est de développer un projet en cohérence avec le territoire. Pour cela, une grande attention est portée à la faune et la flore présente dans la zone d’étude.
En accord avec les recommandations de la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL), en charge de l’instruction du projet, une étude écologique a été réalisée par le bureau d’étude ENVOL. Celle-ci comprend des sorties terrains sur une période d’un an, afin de rendre compte de l’ensemble du cycle de vie des espèces, notamment des mouvements migratoires.
Les écologues d’ENVOL ont identifié les sensibilités du projet concernant la faune, l’avifaune et les chiroptères présents sur le site. Leur analyse est prise en compte lors du choix de l’implantation des éoliennes afin de minimiser leur impact sur la biodiversité.
Pour une meilleure prise en compte des enjeux écologiques, un suivi automatisé de l’avifaune par photos a été mis en place. Cette analyse menée par le bureau d’étude Sens of life, vient compléter les données naturalistes préalablement collectées. Elle permet de dresser un bilan plus fin de l’utilisation de la zone d’étude par les espèces présentes.
Lors du choix de l’implantation finale, un éloignement de 200m des boisements et de 100m des haies est nécessaire.
La zone du projet est située dans un territoire marqué par de nombreux plateaux agricoles et des boisements denses dispersés sur des crêtes et des vallées.
Afin de minimiser l’impact du projet sur le paysage, l’implantation suivra les recommandations suivantes, émises dans l’expertise paysagère réalisée par le bureau d’études ATER Environnement :
- Limiter le sentiment d’encerclement pour le Bourg de d’Étormay
- Obtenir un éloignement conséquent vis-à-vis du principal axe traversant, la D19
- Privilégier une géométrie d’implantation dans la continuité du futur parc du Châtillonais
- Envisager les implantations les moins impactantes pour le site d’Alésia et dans une moindre mesure, le village de Flavigny-sur-Ozerain.
Ces recommandations seront intégrées dans le choix de l’implantation finale, afin de proposer une implantation cohérente avec le paysage local.